Qui sommes-nous ?


    Le contenu des pages qui suivent est à mettre au passé, puisque la SOBEPS a été dissoute en date du 31 décembre 2007. Voici cependant quelques informations à destination de ceux qui ne connaîtraient pas cette association qui avait été crée en 1971 et qui voudraient néanmoins en savoir davantage :



La SOBEPS (Société Belge d’étude des Phénomènes Spatiaux) est une association sans but lucratif dont les statuts sont parus aux Annexes du Moniteur Belge en date du 20 mai 1971.

L’association a pour objet l’étude rationnelle des phénomènes aériens non identifiés (OVNI) et des problèmes connexes. Basées sur le bénévolat le plus complet, nos activités couvrent les enquêtes sur les témoignages et la diffusion sans préjugé des informations recueillies.

La SOBEPS compte parmi ses membres d’éminents spécialistes de la question, issus du monde universitaire et scientifique, de l’enseignement, de la vie économique et des médias.

La SOBEPS est financièrement indépendante : ses fonds proviennent exclusivement des cotisations des membres, des conférences et des ventes de livres, revues et documents. Elle occupe ses propres locaux afin d’assurer la bonne exécution des multiples tâches administratives, la tenue de réunions, de conférences, de congrès internationaux, la mise à jour d’une impressionnante bibliothèque contenant livres et publications du monde entier.

La SOBEPS compte des membres adhérents et des membres d’honneur. Les diverses activités de la SOBEPS sont assurées par :

  • un secrétariat administratif (au siège social) ;
  • une équipe qui gère les archives et la bibliothèque ;
  • un réseau national d’enquêteurs ;
  • un comité de rédaction pour la revue Inforespace ;
  • un comité scientifique.

Nos objectifs et notre méthode

La SOBEPS se propose de contribuer à l’étude objective du phénomène OVNI en dehors de toute option confessionnelle, philosophique ou politique et en excluant toute hypothèse a priori. Notre démarche est celle de la recherche scientifique et est basée sur la collecte et l’analyse des données les plus fiables possibles, ainsi que sur la remise en cause perpétuelle des résultats acquis. Pour ce faire, elle organise et coordonne les activités suivantes :

  • collecter les informations sur le phénomène OVNI auprès des témoins et d’autres organismes intéressés au problème ;
  • constituer des dossiers d’enquêtes sur le terrain ;
  • vérifier ces informations, les critiquer selon la méthode scientifique et définir des critères d’analyse des observations ;
  • organiser des campagnes de détection et de mesure des caractéristiques physiques du phénomène ;
  • analyser les données ainsi recueillies en collaboration avec des laboratoires spécialisés ;
  • diffuser les informations recueillies et les résultats de recherche tant dans le public qu’auprès des milieux officiels responsables (autorités politiques, militaires et scientifiques) ;
  • organiser des rencontres nationales et internationales sur la problématique OVNI en vue de promouvoir une recherche objective et efficace sur la question.

Depuis sa fondation en 1971, la SOBEPS a toujours préconisé une approche scientifique de la problématique OVNI. Au cours des années, elle a renforcé progressivement la rigueur de sa démarche et cela, plus particulièrement, depuis la fameuse vague d’OVNI sur la Belgique (automne 1989-printemps 1991).

En effet, confrontée au flot d’informations qui l’a envahie durant cette vague, la SOBEPS a expérimenté sur le terrain la nécessité d’une étude prudente et dépourvue d’idées préconçues, ainsi que d’une mise en œuvre de l’instrumentation scientifique pour recueillir des données objectives et analysables qui vont au-delà du témoignage humain.

D’autre part, depuis cette vague de 1989-91, durant laquelle des observations rapprochées de phénomènes aériens présentant toutes les caractéristiques d’engins évoluant à basse altitude au-dessus de régions peuplées, a amené la SOBEPS à considérer l’information objective du citoyen comme une base essentielle de la démocratie. La SOBEPS considère donc de son devoir de réunir et de diffuser les informations les plus objectives à propos du phénomène OVNI.

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Ufologie et science

Dans leur souci de mettre à jour les lois de la nature, les scientifiques ont toujours été tentés par la hiérarchie des phénomènes traités. A partir du classement des sciences proposé par Auguste Comte, s’est développée la vogue du réductionnisme qui prétend qu’un niveau de phénomènes est entièrement réductible à celui qui lui est inférieur. Une façon très simple d’examiner le cheminement intellectuel du biologiste qui explique les comportements d’une espèce donnée à partir des mécanismes physico-chimiques dans les cellules de chaque individu.

Une telle méthode s’est souvent avérée féconde : l’hérédité a pu être comprise par la structure chimique des chromosomes. Mais elle est aussi, et c’est plus rarement signalé, le signe d’un asservissement total à l’idéologie dominante. Ainsi, de méthode scientifique se voulant universelle, le réductionnisme a glissé vers une idéologie marquée par le souci de l’économie. La technique du comptable appliquée à la recherche : ne jamais investir plus qu’il ne faut, toujours veiller à ce que le bénéfice soit proportionnel à l’investissement. Déjà un principe de parcimonie avait été proposé par le moine franciscain (et philosophe) anglais Guillaume d’Occam : on doit expliquer les faits nouveaux par les hypothèses les plus simples, c’est-à-dire celles qui utilisent le plus petit nombre de causes, celles-ci étant les plus simples possibles également.

Une telle démarche, toute empreinte de prudence (sinon d’avarice), a longtemps empêché une frange importante des physiciens de se rallier à l’hypothèse atomique. Les plus grands noms du positivisme scientifique du XIXe siècle n’avaient que faire de ce modèle qui compliquait « inutilement » (disaient-ils) l’interprétation des phénomènes physiques et chimiques.

L’ufologie a souvent été une des cibles favorites des réductionnistes contemporains. Pour ceux-ci, l’OVNI est toujours réductible à un objet mal identifié. Toute observation insolite est alors immédiatement traduite en une confusion avec des objets ou phénomènes connus. Inutile d’invoquer des sondes extraterrestres ou, pire encore, le voyage dans le temps ou les univers parallèles : le réductionnisme dispose d’une panoplie de phénomènes simples qui lui permettent de tout expliquer. Quel confort (conformisme) intellectuel.

Le problème est que le réductionnisme est souvent infidèle (ou distrait). Un jour, il expliquera les OVNI par des survols d’ULM téléguidés, puis, plus tard, il préférera imaginer des flottilles de chasseurs F-117 testant les radars de la Force aérienne belge. Après quelques mois, alerté par la presse, notre réductionniste sautera sur une autre explication plus simple encore : ce n’étaient que des AWACS, voire des hélicoptères, folâtrant dans les campagnes de Wallonie. Plus tard, une autre interprétation encore viendra le titiller : et si c’étaient plutôt des LoFlyte ?

Quand des éléments sont (volontairement ou non) exagérés, omis ou modifiés pour appuyer une thèse posée a priori, ce n’est plus de stratégie scientifique qu’il s’agit mais bien de pratique idéologique. Ramener la vague belge à des confusions avec un prototype récent (ses premiers essais semblent remonter à quelques mois), sans doute de petites dimensions et entièrement téléguidé par des ordinateurs, dont la seule caractéristique certaine est sa qualité d’avion supersonique (le vol stationnaire et silencieux de l’appareil est totalement hypothétique), constitue une opération idéologique visant à exercer une pression pour emporter la conviction d’un auditoire. Il ne s’agit pas d’expliquer mais de convaincre. Ce n’est pas une démonstration scientifique mais une plaidoirie.

Ce constat, navrant en soi, est banal en ufologie. Mais si les réductionnistes continuent leur petit jeu, c’est aussi parce que l’ufologie n’a pas encore réussi à crédibiliser l’objet de sa recherche. Malgré les dénégations des ufologues, la pratique ufologique s’est souvent coupée de la science, errant dans des excès méthodologiques ou des divagations irresponsables.

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La crédibilité de la SOBEPS

Grâce à la notoriété acquise, la SOBEPS a pu se faire entendre auprès de plusieurs organismes officiels et rendre crédible une étude scientifique du phénomène OVNI.

Collaboration avec la Gendarmerie

Dans le cadre d’un protocole d’accord entre la Gendarmerie et la SOBEPS, tout témoignage portant sur un phénomène aérien non identifié rapporté à une unité de gendarmerie est immédiatement transmis par fax à la SOBEPS. Un questionnaire type est prévu à cet effet. D’autres dispositions particulières ont été prévues dans des cas significatifs requérant un dispositif particulier.

Collaboration avec la Régie des Voies Aériennes (RVA)

Toujours en cas de témoignage significatif, la RVA, par le centre CANAC de Zaventem et en collaboration avec Euro Control à Maastricht, transmet à la SOBEPS toute information relative à des échos radars non identifiés. La SOBEPS a la possibilité de faire une demande de conservation des bandes d’enregistrement radar aux fins d’analyse par ses collaborateurs scientifiques et en collaboration avec les spécialistes de la RVA.

Collaboration avec la Force aérienne belge

Celle-ci a porté sur divers points :

  • «Opération Identification », avec l’appui des Ministères de la Défense nationale, des Communications et de l’Intérieur : organisation de quatre nuits d’observation à l’échelle nationale, avec l’assistance de la Gendarmerie et l’aide logistique de la Force aérienne, mise à disposition de deux avions militaires pour la reconnaissance, ainsi que des locaux de l’aéroport civil de Bierset ;
  • publication du rapport préliminaire réalisé par les militaires à la suite d’enregistrements d’échos radars non identifiés parallèlement à l’observation d’OVNI dans la nuit du 30 au 31 mars 1990 (Brabant wallon) ;
  • collaboration de la SOBEPS dans l’analyse de la bande vidéo (radar) étudiée au Centre de Guerre électronique de la Force aérienne belge.
  • Collaborations diverses
  • Analyse d’un document photographique dans le laboratoire du Prof. Marc Acheroy (physicien, Chaire d’électricité de l’école Royale Militaire, à Bruxelles), par le service photographique de l’Institut Royal du Patrimoine Artistique (IRPA), la société EADS FLEXIMAGE, à Paris (qui œuvre pour le CNRS, l’ESA et la Défense Nationale), le Prof. Auguste Meessen (physicien, UCL) et le Prof. André Marion (physicien, Institut d’Optique d’Orsay).
  • Fourniture gracieuse de matériel cartographique par l’Institut Géographique National (IGN).

La Communauté Européenne

En 1991, suite à l’intervention de M. Elio Di Rupo (à l’époque député européen), des contacts exploratoires ont été entrepris avec la Direction Générale XII (M. Isi Saragosi) en vue d’une création future d’une commission européenne chargée de collecter et d’analyser les renseignements sur les phénomènes OVNI se déroulant au-dessus de l’Europe.

La Commission Européenne a d’ores et déjà accepté le principe d’un cofinancement de l’organisation d’un colloque international réunissant les experts européens et internationaux qui se déroulerait sous son égide (un crédit pourrait être affecté à ce projet).

Collaboration avec les milieux scientifiques

La SOBEPS s’est entourée d’un certain nombre de conseillers scientifiques qui collaborent activement au développement et au contrôle de ses activités. Parmi les plus actifs, on peut citer :

  • M. Auguste MEESSEN, professeur émérite de l’Université Catholique de Louvain, physique théorique et mécanique quantique.
  • M. Léon BRENIG, chef de travaux à l’Université Libre de Bruxelles, physique théorique (service du professeur Ilya Prigogine).
  • M. Claude GILLET, professeur aux Facultés Universitaires de Namur, biologie végétale.
  • M. Jean-Pierre AUQUIERE, Université Catholique de Louvain, botanique médicale et pharmaceutique.
  • etc.
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Historique de notre société

20 mai 1971. Après plusieurs semaines de réunions, de rencontres, de contacts divers, le projet imaginé par Lucien Clerebaut prend forme définitivement : une association voulant regrouper les bonnes volontés et les compétences en matière d’études sur les soucoupes volantes vient de naître en Belgique. L’idée était en l’air depuis quelque temps. L’idée d’une Fédération Belge d’Ufologie était même née dans l’esprit de quelques enthousiastes issus du “Groupe D” fondé par le chef de file des précurseurs de l’ufologie en Belgique, Monsieur J.G. Dohmen.

Cette fois les choses sont mieux structurées et la volonté des fondateurs de la Société Belge d’Etude des Phénomènes Spatiaux est d’étoffer sans tarder leur noyau. Des conférences sont organisées à Bruxelles et un communiqué de presse est diffusé au début de l’été de 1971 pour annoncer la création de la SOBEPS. Il est difficile d’imaginer l’enthousiasme de ces quelques dernières semaines de 1971. L’engouement du public (il y avait déjà 700 membres cotisants à la fin de l’année), l’intérêt de plusieurs universitaires et la constitution des premiers groupes de travail. L’édition d’une revue d’information était, avec les enquêtes, la priorité. Bombardé Rédacteur en chef d’Inforespace, c’est avec toute l’inexpérience d’un jeune professeur de chimie de 24 ans que Michel Bougard s’attelle à la tâche. A la fin de l’hiver de 1972 le premier numéro de la revue paraissait. Le Président de la SOBEPS, M. Louis Musin, homme de lettres et éditeur bruxellois bien connu qui nous avait fait l’honneur de chapeauter le début de nos activités, y rédigeait le premier éditorial. En voici un extrait : “Evidemment, nous rencontrerons sur notre route des détracteurs, des sceptiques et des destructeurs. A ceux-là, nous répondons d’avance que leur négativisme nous chaut peu, qu’ils sont de la race négligeable de ceux qui tentent -en vain d’ailleurs- d’enrayer la marche du progrès et de la connaissance.”

Faut-il dire combien ce texte allait, malheureusement, s’avérer prophétique. Dès le milieu de 1972, Louis Musin, absorbé par ses charges politiques, démissionnait de la présidence pour la confier à M. André Boudin, physicien de l’Université Libre de Bruxelles. La trésorerie changeait également de mains pour être confiée, déjà, à notre ami Christian Lonchay. A la gestion du secrétariat, véritable cœur de la SOBEPS, on trouvait notre Secrétaire général Lucien Clerebaut assisté par Patrick Ferryn. A raison de six numéros par an, Inforespace tenait ses promesses. Le public belge était avide d’informations sur le sujet et nous avions tellement de choses à dire : faire le point sur l’historique de la question des OVNI, évoquer les quelques théories scientifiques sur la propulsion, faire le tour des cas du monde entier, préciser les enquêtes que la SOBEPS, d’emblée, avait abondamment menées sur tout le territoire belge (avec une vague dès juillet 1972), etc. D’autres développements nous attendaient.

On ne peut les citer tous ici. En 1974, une première émission télévisée (produite par la future R.T.B.F.) réunissait sur un même plateau quelques-uns des protagonistes du débat scientifique à propos des OVNI : Auguste Meessen, André Koeckelenbergh, Pierre Guérin et Claude Poher. Au début de 1976, suite au départ d’André Boudin pour raisons professionnelles, Michel Bougard était élu Président de la SOBEPS.

Dans l’éditorial du numéro 29 d’Inforespace, Michel Bougard évoquait les Deuxièmes journées internationales d’information publique sur les OVNI organisées à Poitiers. Cette réunion avait permis à A. Meessen, C. Poher et P. Guérin de se retrouver et d’y retrouver d’autres scientifiques intéressés par les OVNI comme Jacques Vallée et Jean-Pierre Petit. Mais les associations privées avaient été quelque peu mises à l’écart sinon interdites de prise de parole durant la manifestation.

Les rapports entre les groupements privés (comme la SOBEPS) et les rares scientifiques s’intéressant au phénomène OVNI n’étaient pas au beau fixe, la différence entre associations sérieuses et fantaisistes n’étant pas toujours simple à établir. J’insistais sur le rôle primordial de l’enquête, activité dont les groupements avaient la charge. Ces enquêtes devaient se faire selon des règles strictes mises au point par des enquêteurs qualifiés et les scientifiques chargés de l’exploitation des informations et données recueillies. Aujourd’hui, les choses ont-elles seulement quelque peu évolué ?

Au printemps de 1976 un autre rêve des collaborateurs de la SOBEPS prenait forme : l’édition d’un premier ouvrage regroupant les meilleurs extraits d’Inforespace. Ce premier livre (Des soucoupes volantes aux OVNI) allait être suivi, à l’automne de 1977 par l’édition, à Paris cette fois (chez Delarge), de La chronique des OVNI, ouvrage que Michel Bougard consacrait au panorama de cas anciens, de l’antiquité à 1947.
Jusqu’à la fin de 1976, la SOBEPS occupait un minuscule bureau que son Secrétaire général L. Clerebaut mettait à notre disposition. Au fil des mois, son appartement avait été peu à peu envahi par les documents et cette extension tentaculaire devenait de plus en plus difficile à supporter. Tout le monde se sentait à l’étroit et il était temps de songer à trouver un autre abri. Bien que saines les finances de la SOBEPS ne nous permettaient cependant pas de louer des locaux de superficie convenable à Bruxelles. Le hasard et la détermination de notre Secrétaire général allaient amener la solution.

Il avait décidé d’acquérir un immeuble situé à Anderlecht simplement parce que ce dernier possédait, à l’arrière, un ancien atelier qui convenait parfaitement à nos activités. Toute l’année 1977 fut consacrée à l’aménagement de ce bâtiment abandonné depuis plusieurs années. Chacun y alla avec son cœur et son énergie : plafonnage, maçonnerie, installation électrique, décapage et peinture, etc. Et pendant ce temps-là il ne fallait pas négliger l’ufologie. Malgré des travaux non achevés, c’est dans les gravats et sous la poussière que la SOBEPS quitta ainsi le boulevard Aristide Briand pour l’avenue Paul Janson.

Peu à peu ces locaux nouvellement aménagés firent la fierté de tous. La SOBEPS avait le vent en poupe. Malgré des collaborateurs en quantité beaucoup trop peu importante, nous tenions le rythme de six numéros d’Inforespace par an, et de 1977 à 1984, nous avons même édité huit numéros hors série consacrés à des thèmes particuliers. A la fin du mois d’août 1979, J. Allen Hynek fut accueilli dans nos murs.
Les 30 novembre et 1er décembre de la même année, en collaboration avec la revue KADATH, nous organisions le Premier Forum de la Recherche Parallèle au Passage 44 à Bruxelles. Parmi les conférenciers de marque qui avaient accepté notre invitation : Jean-Claude Bourret et Francis Mazière. L’expérience, positive, allait être reconduite les 27 et 28 novembre 1981.

De 700 en 1972, le nombre de membres de la SOBEPS ne cessa d’augmenter jusqu’à atteindre le record de 1750 membres en 1976. A partir de là, la période des vaches maigres allait cependant commencer. En 1981, alors que le nombre de membres avait décru de 36 % en cinq ans, nous avons dû nous résoudre à ne publier que quatre numéros par an. A partir de 1982, le numéro hors série fut même intégré à ces quatre numéros annuels, et en 1985, alors que le nombre de membres était devenu inférieur à 500, nous décidions de ne plus éditer que deux numéros d’Inforespace (plus deux bulletins d’information ronéotypés qui ne parurent d’ailleurs qu’une seule année).

Au début de 1983, Pascal Deboodt, physicien nucléaire, avait bien voulu remplacer Michel Bougard à la direction de la revue. Il s’acquitta de sa tâche jusqu’à la fin de 1987. Devant s’éloigner de Bruxelles pour occuper de nouvelles responsabilités professionnelles, il fut remplacé par Patrick Vidal qui géra la revue Inforespace de 1988 à l’été de 1990, époque à laquelle il quitta la SOBEPS pour fonder sa propre organisation. Du 11 au 13 novembre 1988, la SOBEPS avait entre-temps mis sur pied un projet qui lui tenait à cœur depuis des années : l’organisation d’un Premier Congrès Européen sur les Phénomènes Aériens Anormaux qui allait réunir une vaste palette d’ufologues internationaux comme Walter Andrus, Richard Haines et Jacques Vallée (pour les U.S.A.), Pierre Lagrange, Claude Maugé, Jean-Pierre Petit (pour la France), Vladimir Rubtsov (venu de l’ex-U.R.S.S.), et bien sûr les experts belges comme Auguste Meessen.

Une fois de plus, le succès de cette manifestation était dû à l’esprit d’initiative de notre Secrétaire général, à sa capacité de mobiliser les bonnes volontés et à diriger tout cela de manière réellement professionnelle. Malheureusement, une telle mobilisation des énergies bénévoles n’est pas éternelle et peu à peu, vers la fin de 1989, l’absence chronique d’observations d’OVNI intéressantes et la désaffection accélérée des membres et des collaborateurs nous conduisaient à ce constat désabusé : fallait-il encore maintenir la SOBEPS en activité ? Et puis il y eut la soirée du 29 novembre 1989 et le survol généralisé de la région d’Eupen. Les premières enquêtes, la multiplication des témoignages et des cas, l’avalanche des événements qui allaient constituer ce qu’on appelle aujourd’hui la vague belge. Mais cela est une autre histoire... Une histoire pleine de moments forts qui a déjà fait l’objet de nombreuses considérations (voir, bien sûr, les deux tomes de Vague d’OVNI sur la Belgique).

En près de trente ans d’existence, la SOBEPS a vu défiler des centaines de collaborateurs. Elle a entrepris des milliers d’enquêtes, mis sur pied des dizaines de conférences, participé à de multiples émissions télévisées et rencontré de nombreux responsables politiques, militaires et scientifiques afin de faire progresser l’idée d’une investigation rationnelle à propos des OVNI. Le fil conducteur de ces entreprises est l’obstination résolue, le goût d’entreprendre et le sens de la gestion des bonnes volontés chez ceux qui ont créé la Société Belge d’Etude des Phénomènes Spatiaux. La permanence de ces responsables explique peut-être le succès (jalousé) de nos activités.

Bien sûr de nombreux obstacles demeurent. Certains diront même que peu de choses ont finalement changé en trente ans. Par certains aspects l’énigme s’est même renforcée, comme si nous étions amenés à passer sans cesse à côté des réponses, comme si on nous refusait à chaque fois les moyens d’atteindre le but, véritable supplice de Tantale où l’ufologue est condamné à approcher l’objet de son désir (résoudre l’énigme en identifiant le non identifié) qui finit toujours, dans son élusivité, par se dérober finalement à toute élucidation. Comme si l’énigme devait rester éternellement sans solution.

Nous n’osons imaginer un tel projet désespéré. Nous croyons plutôt à l’incurie de ceux qui ont en charge la gestion des recherches que l’Homme a le droit (puisqu’il en reçoit les moyens financiers) d’entreprendre. Comme en de multiples domaines (celui de l’enseignement en témoigne encore aujourd’hui), le souci de rentabilité l’emporte sur l’inventivité et la gratuité de la recherche pure. Le problème des OVNI n’intéressera en haut lieu que si on y voit un intérêt économique ou militaire, c’est-à-dire, en définitive, un nouveau pouvoir. A moins que l’apparent désintérêt actuel ne soit la preuve, comme certains le pensent, que ces autorités (nationales ou supranationales) en savent bien plus qu’elles veulent bien le dire.

On a ainsi beau retourner le sujet sous toutes ses coutures : le rôle des associations privées n’est pas achevé. Mais leurs activités seront de plus en plus difficiles dans une conjecture économique vouée à l’austérité. On peut même craindre que tout cela n’entraîne un morcellement des rares bonnes volontés qui avaient réussi à se structurer pour mieux rentabiliser leurs forces et moyens. Le retour aux chapelles ufologiques est peut-être proche, avec son cortège de sottises, de coups bas, de scientifiques audacieux confrontés à des décideurs bornés, et de quelques illuminés délirant sur des expériences invérifiables.

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Un bilan après plus de trente-six ans d’activités

Enquêtes et méthodologie

La SOBEPS a rédigé un Guide de l’enquêteur dans lequel elle définit une méthode détaillée d’enquête couvrant tous les types d’observation de phénomènes aériens et de traces matérielles. En complément de la méthodologie d’enquête, la SOBEPS a également produit un Guide de l’observateur, basé sur l’expérience et la pratique, outil indispensable pour discerner tout phénomène naturel d’un phénomène original.

Sur le plan national, la SOBEPS a développé un réseau d’enquêteurs, coordonné depuis le siège central. Ce réseau a permis de constituer un dossier de près de mille rapports d’observations de phénomènes aériens non identifiés pour la période allant de 1972 à septembre 1989.

Depuis les événements de la “vague belge” qui débuta en octobre 1989, la SOBEPS a accumulé, traité et analysé plus de 1.500 dossiers, soit environ 20.000 pages de documents divers représentant les informations fournies par près de 5.000 témoins. Enfin, plus de 400 cassettes audio contiennent, dans un premier stade de la récolte des informations, le vécu et les détails des observations les plus significatives.

La conservation de l’information

Cette activité est en fait la constitution d’archives sur les observations de phénomènes OVNI tant sur le plan national qu’international.

Les conférences publiques

En près de trente ans, une centaine de conférences ont été proposées à divers publics. La SOBEPS (en collaboration avec la revue Kadath) a également organisé deux Forums de la recherche parallèle (entre 1979 et 1981). Cette organisation consistait à proposer huit conférences sur le sujet des OVNI et les mystères de l’archéologie en deux journées. Près de 5.000 spectateurs assistèrent à ces multiples exposés dont l’invité vedette fut le journaliste français Jean-Claude Bourret.

L’information des scientifiques

Parallèlement à cette mise à disposition du grand public des informations relatives à la question des OVNI, la SOBEPS a entrepris d’informer plus complètement la communauté des chercheurs sur les OVNI (ufologues) et plus généralement tous ceux qui, par leur secteur d’activité, sont concernés par cette problématique. Outre plusieurs dizaines de réunions au siège de la société, nous insisterons plus particulièrement sur deux réalisations significatives de cet aspect de nos objectifs :

“Premier Congrès Européen sur les Phénomènes Aériens Anormaux Aspects Physiques et Psychosociaux” Ce colloque a réuni, du 11 au 13 novembre 1988, plusieurs ufologues internationaux dans les locaux de la SOBEPS à Bruxelles. Parmi les participants (environ 50), notons la présence de MM. Walter H. Andrus, Richard Haines, Jacques Vallée (états-Unis), Vladimir Rubtsov (URSS), Pierre Lagrange, Bertrand Méheust, Thierry Pinvidic, Jacques Scornaux (France), Edoardo Russo, Paolo Toselli (Italie), Hilary Evans, Ken Phillips (Royaume-Uni), Enrique de Vicente (Espagne), Bruno Mancusi (Suisse). Les Actes de ce congrès ont été publiés par nos soins en 1989.

“Une conférence scientifique sur les événements de la vague belge” à l’initiative de Léon Brenig, chef de travaux à l’Université Libre de Bruxelles et collaborateur de la SOBEPS, une journée d’étude sur les informations disponibles et les perspectives de recherche sur les phénomènes OVNI a eu lieu le 23 février 1991 dans les locaux de la SOBEPS. Plusieurs dizaines d’universitaires et certains hauts fonctionnaires belges, français et italiens ont participé à ces discussions. Citons, parmi eux : MM. Christian Perrin de Brichambaut (ancien directeur de la Météorologie Nationale Française), Jean-Jacques Velasco (Directeur du SEPRA), Jean-Pierre Petit (Directeur de recherche au CNRS), Pierre Lagrange (sociologue de l’école Nationale Supérieure des Mines), Jean-Pierre Pharabod (physicien nucléaire), Corrado Malanga (physicien italien).

Les campagnes d’observation

Une première campagne d’observation systématisée eut lieu les 17, 18 et 19 mars 1990. L’ensemble des collaborateurs de la SOBEPS se sont répartis en plusieurs postes d’observation culminants dans les régions de Liège et Verviers, jusqu’à la frontière allemande. La population de ces régions fut également sollicitée par le biais de divers médias.

Une permanence téléphonique fonctionnant 24 heures sur 24 fut installée au siège de la SOBEPS. Lors de cette campagne, Léon Brenig, physicien de l’ULB, put observer l’évolution d’un objet triangulaire, le voir s’arrêter et se maintenir stationnaire, pour ensuite pivoter sur lui-même et prendre une autre direction.

Une seconde campagne dénommée “Opération Identification” eut lieu du vendredi 13 au mardi 17 avril 1990. Cette campagne nationale d’observation fut à vrai dire une première mondiale. Jamais auparavant les autorités d’un pays n’avaient apporté à un organisme civil et indépendant tant d’appui et de moyens.

Une troisième campagne d’observation, plus spécifique et non médiatisée, se déroula entre le vendredi 19 avril et le jeudi 9 mai 1991. La SOBEPS sensibilisa la communauté scientifique. Plus d’une centaine de personnes (dont 70 scientifiques appartenant aux diverses universités du pays) participèrent. Les postes d’observation étaient les tours de relais hertziens de la Force aérienne.

De plus, la Force aérienne belge prêta à la SOBEPS un matériel important pour une période de six mois (amplificateurs de lumière pour la vision nocturne du type “Lunos MTM-427 x 6”, torches longue portée type “Dragon”) qui complétaient les instruments, caméras diverses dont infrarouges, télémètres à rayon laser, etc. prêtés par les scientifiques présents.

Statistiques et études de corrélation

Avec l’aide d’informaticiens et de statisticiens, la SOBEPS a mis au point un projet de base de données qui devrait permettre de retrouver rapidement les rapports concernant tel ou tel critère, de comparer et de mettre en relation les données s’y trouvant afin d’établir des corrélations ou de produire des statistiques.

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La notoriété de la SOBEPS

A la mort du Dr. Andreas Hedri de Zurich, celui-ci a légué sa fortune pour que chaque année soit attribué divers prix, dont celui dit d’ “exopsychologie” pour des travaux liés à une meilleure connaissance d’une éventuelle “conscience extraterrestre”. Parmi les derniers lauréats, on trouve John Mack et David Jacobs. En 1998, la SOBEPS a reçu le Prix d’exopsychologie 1998 pour son action en faveur de l’ufologie depuis sa création en 1971.

Dans les attendus qui justifient ce prix, il est dit qu’il a été attribué à la SOBEPS “en reconnaissance de ses recherches scientifiques sur les innombrables cas d’OVNI et de son grand impact sur le public par ses deux livres sur la “vague belge”, traduits en diverses langues, par ses articles dans de nombreux périodiques et par sa participation aux émissions de plus d’une centaine de stations de radio et de télévision. La recherche de la SOBEPS a été favorisée par la collaboration de scientifiques de diverses universités, de la Gendarmerie, des Ministères de la Défense nationale, de la Force aérienne et d’autres institutions officielles. Ce Prix veut honorer les mérites des membres de la SOBEPS qui travaillent de manière désintéressée depuis 1971.”

Au nom de tous les collaborateurs et membres de la SOBEPS, nous remercions les responsables de la Fondation Dr. Hedri pour l’attribution de ce prix, plus particulièrement les Drs. Locher (président de la Dr. A. Hedri-Stiftung für Exopsychologie und Epipsychologie, dont le siège est à Zürich) et Rüetschi, dirigeant de l’Association Suisse de Parapsychologie.

Ainsi, grâce à des contacts établis en plus de vingt ans d’existence et la qualité des actions entreprises, la SOBEPS a acquis une notoriété certaine qui s’est également manifestée par sa collaboration à de nombreux articles ou émissions d’information.

Les émissions radio

Une centaine d’émissions, de débats et d’interviews diffusées sur de nombreuses stations belges et étrangères.

La télévision

Plusieurs séquences télévisées auxquelles nous avons collaboré ces dernières années peuvent être citées ; en voici une sélection :

RTBF (chaîne publique francophone en Belgique)

  • en janvier 1987, participation de Michel BOUGARD au débat dans le cadre de l’émission L’écran témoin ;
  • 14 décembre 1989, un numéro spécial du magazine Autant savoir (réalisé par Bernard Wathelet) a été consacré aux récentes observations en Belgique et aux commentaires de la SOBEPS à ce propos ;
  • 23 mars 1990, le magazine Ce soir a consacré un numéro entier sur la vague belge ;
  • 13 novembre 1990, participation de la SOBEPS à la réalisation de l’émission Babel sur la vie extraterrestre, réalisée par le service scientifique de la RTBF et sous la direction de MM. Deguent et Wajnberg ;
  • 17 juin 1992, participation de la SOBEPS à l’émission Spéciale OVNI - Où en est-on ? réalisée par Alexandre Wajnberg au Musée de l’Air (Bruxelles). Participaient à cette émission : MM. Michel BOUGARD, Lucien CLEREBAUT, Patrick FERRYN, Léon BRENIG, Auguste MEESSEN (pour la SOBEPS), M. Marc ACHEROY (spécialiste du traitement des signaux, professeur à l’Ecole Royale Militaire), M. Jules METZ (“Monsieur Météo”) et M. Walter STAVELOT (Secrétaire national de l’association “Objectif Recherche”).
  • 4 mars 2002, participation de la SOBEPS au débat de L’écran témoin animé par Thomas Van Hamme. Au cours de l’émission, le président de la SOBEPS, Michel BOUGARD, a pu exposer les grandes lignes de notre démarche. MM. Léon BRENIG, Patrick FERRYN et Auguste MEESSEN étaient également invités et intervinrent chacun à leur tour.
  • 24 octobre 2007 : participation de la SOBEPS au magazine “Questions à la une”, une séquence de 30 minute consacrée aux événements de la vague belge, réalisée par le journaliste Franck Istasse. Les animateurs de la SOBEPS (Michel BOUGARD, Lucien CLEREBAUT, Patrick FERRYN et Léon BRENIG), avec également les Professeurs Marc ACHEROY et Emile SCHWEICHER (Ecole Royale Militaire), Pierre MAGAIN (Université de Liège) ; le Lieutenant-Colonel Jean-Paul SALMON, l’ex-Ministre de la Défense Nationale Guy COËME, le Capitaine Yves MEELBERGS (pilote de F16), Patrick HENDRICK (Université Libre de Bruxelles), Dan GEERY (Salt-Lake City), ainsi que des témoins d’observations particulièrement remarquables (Mme X, le Colonel André AMOND et le Commissaire Dieter PLUMMANS), expliquent ce qu’on peut en retenir, près de dix-huit ans plus tard.

RTL-TVi (chaîne privée)

  • le 14 décembre 1989, l’émission Enquête réalisée par Charles Neuforge fut consacrée aux observations d’OVNI en Belgique et aux activités de la SOBEPS ;
  • 25 mars 1990, émission Contrepoint, débat organisé et animé par Baudoin Cartuyvels ;
  • 3 novembre 1991, émission Controverses, débat organisé et animé par David Oxley autour des réactions suscitées par la parution du premier rapport de la SOBEPS sur la “vague belge”.

TF 1

  • 13 novembre 1990, participation de Lucien CLEREBAUT à des séquences et interviews dans le cadre de l’émission Ciel mon mardi animée par Christophe Dechavanne ;
  • en 1991, participation de Lucien CLEREBAUT à l’émission Et si on se disait tout animée par Patrick Sabatier ;
  • participation de Michel BOUGARD et Léon BRENIG à un débat animé par Alexandre Baloud dans le cadre de l’émission Mystères (15 octobre 1993) ;
  • le 25 avril 1994, participation de Lucien CLEREBAUT à l’émission de Pierre Bellemare Faut pas pousser.

La “5”

avril 1990, reportage (en deux fois 20 minutes) réalisé par Jean-Claude et Agnès Barthol.

RTL Plus (chaîne privée allemande)

20 février 1990, le magazine Explosiv consacra une émission entière à la SOBEPS et aux OVNI observés en Belgique.

RAI 1 et 2 (chaînes italiennes)

séquences dans divers magazines télévisés.

NBC (états-Unis)

un film diffusé le 21 octobre 1991 (23 millions de téléspectateurs) dans la série Unsolved Mysteries et qui avait été réalisé par David Vassar (production Cosgrove/Meurer). Ce film était entièrement consacré aux récentes observations d’OVNI en Belgique et aux enquêtes menées par la SOBEPS.

Télévision canadienne

Le Point, magazine d’information réalisé par Kristina van Hlatky et présenté par le journaliste Gilles Gougeon. Diffusé également sur TV 5.

ARD (première chaîne allemande)

une émission de 52 minutes entièrement consacrée à la “vague belge” et réalisée par M. Rohde fut diffusée le 24 octobre 1994 (plus de 7 millions de téléspectateurs).

ARTE

une soirée Théma entièrement consacrée aux OVNI et à la problématique de la vie extraterrestre a été préparée par Jacques Bainach et diffusée le 17 mars 1996 ; la SOBEPS a largement participé à la préparation de cette émission.

Autres médias audiovisuels

participation à l’élaboration d’un documentaire intitulé Le phénomène OVNI réalisé par M. Quentin Van de Velde et produit par le Centre Laïque de l’Audio-Visuel (CLAV), le Centre d’Action Laïque (CAL) et la RTBF. Destiné aux établissements d’enseignement secondaire, il fut cofinancé par le Ministère de la Communauté française de Belgique. Les principaux participants, outre la SOBEPS, furent : l’Agence Spatiale Européenne (ESA), l’OTAN, le Service d’Information de la Défense nationale, l’Ecole Royale Militaire, le Planétarium de Bruxelles et le Jet Propulsion Laboratory (USA).

Il convient d’ajouter à cette liste de très nombreux passages dans divers journaux télévisés et magazines d’information, ainsi qu’au moins une centaine de séquences télévisées sur le thème OVNI (TV brésilienne, chilienne, argentine, suédoise, russe, allemande et italienne).

La presse écrite

Depuis la création de la SOBEPS en 1971, tous les quotidiens d’expression française et néerlandaise ont publié plusieurs articles évoquant les activités de notre association. La “vague belge” a, de plus, suscité un intérêt particulier dans divers journaux ou périodiques étrangers :

  • article dans le Wall Street Journal
  • articles dans la Pravda
  • articles dans Libération et Le Monde
  • articles dans le mensuel Science et Nature (voir surtout le n° 6, novembre 1990)
  • article dans la revue allemande Stern
  • article dans le magazine américain Omni
  • article dans Paris-Match (n° 2145 du 5 juillet 1990)
  • trois articles dans le Figaro Magazine (n° 519, du 21 avril 1990 ; n° 564, du 13 avril 1991 ; n° 588, du 2 novembre 1991)
  • article dans Le Point (n° 1127, du 23 avril 1994)
  • article de Sylvie Redon-Clauzard : “C’est l’histoire d’un triangle belge...” dans le numéro hors série de Science & Vie Junior (juillet 2004).