Professeur à l’Université Libre de Bruxelles, Léon Brenig est un physicien spécialisé dans le calcul symbolique sur ordinateur, la physique statistique et celle des plasmas. Il participe également à une unité de recherche sur le développement de l’enseignement de la physique. Sa route a croisé celle de la SOBEPS dès les premiers jours de la vague, en décembre 1989.
Schererville, Indiana, ce jeudi 16 août 2007 vers 20h20, un étudiant revient chez lui en voiture. Soudain, il remarque un objet anormalement lumineux et de très grande dimension flottant au-dessus du croisement des routes US 30 et US 41. Le jeune homme constate en s’approchant que l’objet ne ressemble en rien à un avion commercial ou privé. La partie frontale est immense, fortement illuminée et constituée de plusieurs rangées de sources de lumière. Il semble se déplacer lentement à moins de 3000 mètres d’altitude et entame un virage vers le nord. Lors de la manœuvre, l’engin découvre sa base inférieure triangulaire et parsemée de lumières multicolores. L’étudiant décide de suivre l’objet en voiture, le perd de vue comme s’il s’était instantanément rendu invisible. Continuant à rouler vers le nord, le témoin le retrouve quelques kilomètres plus loin. Ce qui le frappe alors est que l’assiette de l’engin a changé tout en continuant à se déplacer vers le nord : il vole lentement sur le côté, sa base inférieure triangulaire, auparavant horizontale, se retrouvant dans un plan vertical ! Après d’autres péripéties, l’étudiant perd l’objet de vue définitivement.
Ce témoignage recueilli récemment par l’organisation ufologique américaine HBCC UFO fait partie d’une multitude d’observations similaires enregistrées dans le monde actuellement. Or, de fin 1989 à 1992, des milliers de témoins dans notre pays ont observé des phénomènes spatiaux totalement semblables à ceux-là tant en forme qu’en caractéristiques de vol. La SOBEPS a fait face à cette vague de manière exemplaire en envoyant des enquêteurs, organisant des campagnes d’observation et faisant faire des analyses en laboratoire des documents vidéos et photos obtenus par les témoins. Elle a su organiser un vaste réseau d’enquêteurs, établir des protocoles de collaboration officielle avec la Gendarmerie Nationale, la Force Aérienne et la Régie des Voies Aériennes. En dépit de ce déploiement unique de savoir-faire et d’énergie, il faut bien reconnaître que l’identification des objets observés lors de la vague d’ovnis en Belgique reste un mystère total encore actuellement. Ce constat s’étend, en fait, à l’échelle de la planète. Des objets triangulaires et de formes variées sont observés par des centaines de milliers de témoins occasionnels, cela va de la soucoupe « classique » à la sphère avec de nombreux « engins » en forme de cylindre, rectangle voir même de « méduses » volantes. Si la géométrie extérieure est variable, les caractéristiques de vol, elles, sont communes : maniabilité étonnante, silence quasi complet, accélérations énormes, tant dans le plan horizontal que verticalement, changements abrupts de direction, disparition soudaine, vol stationnaire sans souffle au sol.
Pourtant, depuis la fin de la vague belge, quinze ans se sont écoulés. Quinze années au cours desquelles de multiples conflits armés ont eu lieu en Afghanistan, Tchétchénie, Yougoslavie, Irak, pour ne citer que ceux-là. Si les observations de la vague belge représentaient d’éventuels prototypes militaires secrets, ces avions auraient dû être utilisés lors de ces guerres. Or, aucun média, même spécialisé en aviation militaire, n’a jamais rapporté l’apparition d’engins aussi remarquables sur les zones de combat. Peut-on imaginer un instant que les programmes de recherche secrets très longs et coûteux nécessaires pour mettre au point de tels progrès technologiques aussi considérables, ne soient pas amortis ensuite par l’utilisation de ces avions dans des conflits? L’argument qui consiste à supposer que c’est la furtivité de ces engins qui les rend invisibles ne tient évidemment pas puisque, dans ce cas, ils n’auraient pas déclenché les vagues d’observations constatées en Belgique et ailleurs.
Ce pourrait-il, alors, que toutes les observations faites lors de la vague belge aient été le fruit d’hallucinations individuelles ou collectives ? C’est sans compter avec le fait que les témoignages présentaient une très grande cohérence dès le début alors que la presse n’avaient pas encore eu le temps de diffuser vers le grand public un portrait robot des observations. C’est oublier également que les premiers témoins étaient des agents assermentés connus pour leur professionnalisme. C’est oublier aussi que la plupart des descriptions des témoins étaient faites en des termes généralement très modérés, parmi lesquels même les mots « ovni » ou
extraterrestre » n’intervenaient pratiquement jamais. C’est, en outre, ne pas se rappeler qu’énormément de témoins ont demandé l’anonymat lors des enquêtes et que les personnes acceptant de témoigner en mentionnaient très souvent d’autres, présentes lors de l’observation, qui refusaient de se confier. Cette attitude très répandue à l’époque montre que la plupart des témoignages n’étaient pas faits dans le but de faire parler de soi. Dans ce cas, à quoi bon inventer une histoire croustillante ? Il était la plupart du temps évident que ces gens tenaient à avoir une explication pour un événement qui les avaient surpris au plus haut point jusqu’à les inquiéter et les inciter à appeler la gendarmerie ou à contacter la SOBEPS quand ils en connaissaient l’existence. Cela dit, s’il s’agit d’une hallucination, elle se poursuit encore maintenant de par le monde ! Il ne se passe pas une semaine sans que des personnes civiles ou assermentées des diverses régions du globe ne fassent état d’observations répondant aux mêmes caractéristiques que celles décrites plus haut. De plus, la popularisation de moyens efficaces de prises d’images comme les caméras vidéos, appareils photos numériques, téléphones portables munis d’appareil photo, permet à de nombreux témoins d’étayer leurs dire par des images dont la qualité s’améliore d’année en année.
Évidemment, on me rétorquera que les possibilités de truquage augmentent également avec l’avènement des appareils numériques. Ici on quitte le domaine de l’hallucination pour entrer dans celui de la falsification volontaire. L’hypothèse qui consiste à penser que des milliers de personnes dans le monde cherchent à truquer des images numériques pour faire croire qu’elles ont observé des objets volants inhabituels souffre des mêmes difficultés que l’hallucination collective. En effet, ces témoins demandent souvent l’anonymat et quand ils ne le demandent pas, ils savent qu’ils risquent d’affronter la dérision de leurs parents, amis, collègues, employeurs et ne recherchent pas la publicité. Il me paraît clair que les témoins qui osent confier leur observation et les images qu’ils en ont prises sont plus souvent poussés par la volonté de comprendre un événement extraordinaire qu’ils ont vécu que par celle de tromper les chercheurs, gendarmes ou médias !
Enfin, si les possibilités de truquage augmentent, parallèlement, les techniques d’analyses d’images progressent à un rythme encore plus grand, car contrairement aux premières, ces dernières font l’objet de recherches coordonnées dans de nombreux laboratoires tant civils que militaires. En fait, ces recherches sont rendues nécessaires par la multiplication des images obtenues par la télédétection satellite et des moyens très importants leur sont donc affectés. Ces techniques peuvent être utilisées pour détecter des falsifications dans les images rapportées par les témoins. La SOBEPS a montré la voie dans ce domaine en confiant des documents photos ou vidéos à de grands laboratoires spécialisés dans l’analyse d’image comme celui du professeur Marc Acheroy à l’École Royale Militaire.
Alors, que répondre à la question « les ovnis existent-ils ?» ? Ma conclusion provisoire est que de nombreux cas d’objets volants réellement non identifiés (OVNI) sont confirmés. N’oublions pas que ces cas constituent le résidu de l’ordre de vingt pourcents d’un ensemble plus vaste de témoignages dont la majorité s’avèrent être non pas des hallucinations ou des falsifications mais simplement des confusions involontaires avec des objets ou phénomènes naturels bien identifiés. Tout ce que l’on peut affirmer est que ces vingt pourcents d’observations correspondent à des objets artificiels, c’est-à-dire des engins construit par des êtres intelligents ayant une technologie développée. Ce que l’on ne peut, par contre, pas affirmer est que ces êtres ne sont pas humains ! En effet, nous n’avons aucune preuve matérielle analysable qui puisse être soumise à l’investigation des chercheurs civils ou militaires et qui fournisse une preuve scientifique d’une éventuelle origine extraterrestre.
Tout ce que nous pouvons avancer est un faisceau d’indices qui, pris ensemble, donnent un portrait général du phénomène ovni peu compatible avec une origine humaine. Ces indices sont de deux types. Tout d’abord, les performances de vols déjà mentionnées plus haut ne semblent pas pouvoir être atteintes dans l’état actuel de nos connaissances scientifiques et des moyens techniques qui en découlent. Les accélérations énormes dont font preuve ces engins, le vol lent ou stationnaire en silence et sans souffle sur l’environnement, les disparitions instantanées impliquent un ou des modes de propulsion radicalement nouveaux et difficiles à concilier avec ce que nous savons actuellement des lois de la nature. Ensuite, les motivations de ceux qui effectuent des vols à basse altitude, tous feux allumés au-dessus de zones densément peuplées semblent incompréhensibles s’il s’agit de missions programmées et effectuées par des humains. Car à quoi bon effectuer de tels vols « exhibitionnistes » s’il s’agit de prototypes secrets et pourquoi faire encourir des risques aux populations s’il s’agit de tests de fiabilité ? Pourquoi faire stationner un engin volant tant au-dessus d’une ferme ou d’un cimetière que d’une ligne haute tension ou d’une centrale nucléaire ? Pourquoi effectuer des manœuvres apparemment absurdes comme des mouvements de va-et-vient alternatifs ou des vols en dents-de-scie ? De plus, comme je l’ai déjà développé plus haut, un temps suffisant s’est écoulé depuis la vague belge, par exemple, pour nous permettre de savoir que ces « prototypes » n’ont jamais été utilisés lors de missions réelles dans les zones de conflits. En effet, ces conflits se passent également en zones densément peuplées et le passage de ces engins devrait donc être aussi visible par les habitants de ces zones que lors de leurs essais en tant que prototypes par les habitants de notre pays !
Cependant, ces arguments ne suffisent pas à donner une preuve scientifique du caractère étranger à la Terre de ces objets. Une telle preuve serait fournie si nous disposions, par exemple, d’échantillons de matière en provenance de ceux-ci. Une analyse chimique et isotopique suffirait alors pour décider sans ambiguïté de leur origine terrestre ou non. Une autre preuve serait obtenue si nous pouvions observer un ovni avec des instruments permettant d’analyser ce qui est émis par celui-ci dans l’environnement pour assurer sa propulsion, ondes électromagnétiques, ionisation de l’air environnant, radioactivité, paires particule-antiparticule, déchets chimiques. Dans ce cas, la preuve d’une éventuelle origine extra-terrestre sera plus difficile à démontrer que dans le cas précédent mais pas totalement impossible. Un troisième type de preuve, évidente celle-là, serait obtenue par la possession de matériel biologique provenant de ces engins.
Tout ceci nous mène à discuter du statut de la tant décriée hypothèse extraterrestre. Beaucoup d’opposants de l’ufologie classent celle-ci dans les sciences dites du paranormal, autrement dit parmi les pseudo-sciences. Ce qui les pousse à le faire est l’hypothèse extraterrestre qui est souvent avancée pour expliquer le phénomène ovni. Or, contrairement aux phénomènes dits paranormaux, télépathie, télékinésie, prédiction du futur, manifestations d’esprits de défunts, l’hypothèse de l’existence de vie extraterrestre n’a rien d’extravagant.
Les phénomènes paranormaux que je viens d’énumérer supposent des violations flagrantes des lois de la physique et de la biologie telles que nous les connaissons actuellement. Par contre, l’hypothèse que la vie puisse se développer ailleurs que sur la Terre n’implique rien de tel. La biologie contemporaine considère que dans toute région de l’Univers où les conditions chimiques, climatiques sont remplies, la vie devrait se développer spontanément à partir des éléments chimiques disponibles. Cela ne veut pas dire qu’elle prendra des formes similaires à celles de la vie terrestre. Il suffit de considérer la diversité déjà très importante des espèces animales terrestre nées pourtant sur la même planète : qu’y a-t-il de commun au moins extérieurement entre un poulpe et un chimpanzé ? Rien de commun dans le plan organisationnel de l’organisme à part le fait de posséder une bouche et un anus, une tête et deux yeux, et surtout un cerveau et un comportement intelligent. On peut donc envisager que des différences encore plus grandes puissent exister entre d’éventuels organismes vivants extraterrestres et terrestres. Des êtres biologiques extraterrestres pourraient avoir développer des comportements cognitifs sophistiqués comme une pensée scientifique ou philosophique sans pour autant nous ressembler. Il n’y a rien dans ces hypothèses qui soit en contradiction avec les possibilités que la science actuelle permet. Il n’en est pas de même avec les esprits des défunts. La science ne sait déjà pas définir ce qu’est un esprit ou une âme, pas plus qu’elle ne sait définir la conscience ! Quant à la survie de « quelque chose » après la mort, cette même science est encore moins capable d’affirmer quoi que ce soit…
Un autre fait scientifique vient à l’appui de l’hypothèse extraterrestre : les découvertes d’un nombre croissant de planètes dans des systèmes stellaires différents de notre système solaire. Avec le développement de télescopes en orbites spatiales, la découverte de ces petits objets astronomiques devient possible même à des distances de plusieurs années-lumière. Parmi ces planètes récemment identifiées, on en compte quelques-unes ayant des caractéristiques proches de celles de la Terre : mêmes dimensions et masses approximatives, distance de l’étoile proche de celle de la Terre au Soleil, constitution rocheuse et non gazeuse etc… De telles similitudes rendent possible l’existence d’eau à l’état liquide, ce qui est considéré par la biologie comme une condition nécessaire à l’apparition spontanée de la vie.
Quant à l’évolution de ces formes de vie vers des espèces intelligentes ayant développé des technologies capables de les faire sortir de leur système stellaire, notre propre existence est la preuve que cela est biologiquement et physiquement possible. Cela nous permet-il de supposer que de telles espèces existent et sont parvenues à se déplacer dans l’Univers jusqu’à notre planète ? Pour cela, elles devraient avoir dépassé de peu notre propre développement scientifique actuel, puisque nous sommes déjà capables de visiter notre propre système stellaire. Cette éventualité n’a rien d’improbable. En effet, le développement de notre espèce s’est fait durant les derniers neuf millions d’années, période où des primates africains ont progressivement évolué vers la bipédie et vers la forme actuelle, l’homo sapiens. Or neuf millions d’années ne sont rien en regard des quatorze milliards d’années que l’Univers existe depuis le Big-Bang. Il est très probable que parmi les planètes de types Terre qui se trouvent dans un rayon de quelques années-lumière, des espèces vivantes aient évolué vers des formes intelligentes avec une avance de quelques milliers d’années seulement sur nous. Or, la vitesse du progrès scientifique et technique que notre espèce engendre montre clairement qu’une différence de quelques siècles seulement peut mener à des différences énormes dans les moyens de transport par exemple. En moins de deux siècles, nous sommes passés du déplacement à cheval et en voilier à l’automobile et à la navette spatiale. Une espèce qui n’aurait que deux siècles d’avance sur nous pourrait donc avoir fait des progrès insoupçonnés en matière de modes de déplacement. Or que représentent deux siècles par rapport à neuf millions d’années et par rapport à quatorze milliards d’années ?
De fait, peu de scientifiques actuellement contestent cette possibilité. La seule inconnue qui subsiste est le calcul de la probabilité de l’apparition d’organismes vivants primitifs lorsque les conditions physico-chimiques sont remplies sur une planète. Cette question fait l’objet de nombreuses recherches actuellement et revient à comprendre l’origine physico-chimique des premiers organismes vivants monocellulaires tels que les bactéries. Connaître cette probabilité permettrait de savoir combien de temps doit s’écouler après l’apparition des conditions adéquates pour que les premières formes de vie apparaissent sur une planète. Sur la Terre, cette durée a été de l’ordre de un milliard d’année après la formation de celle-ci comme planète rocheuse. La question est de savoir de quels facteurs physiques et chimiques dépend cette durée.
Une question liée à celle-là est de savoir si la seule forme de vie possible doit être absolument basée sur la présence d’eau liquide et de molécules organiques, c’est-à-dire constituée de molécules constituées de plusieurs atomes de carbone entourés d’atomes d’hydrogène et d’autres éléments atomiques du tableau de Mendeléev. À ce propos, une découverte récente pourrait bien bouleverser complètement nos connaissances. Des physiciens russes et allemands viennent de démontrer (voir les articles cités dans la bibliographie) que des structures ayant toutes les caractéristiques de la vie, c’est-à-dire un métabolisme leur permettant de se construire à partir d’éléments nutritifs de leur environnement ainsi que la capacité de se reproduire et de transmettre un code permettant la reproduction à l’identique, apparaissent spontanément dans les gaz de poussières interstellaires. Ces gaz sont constitués d’un mélange de molécules et d’atomes ionisés, d’électrons et de grains de poussières macroscopiques (c’est-à-dire contenant des milliards de milliards de molécules agrégées) chargés électriquement. Ces gaz représentent plus de soixante pourcents de la matière visible dans l’Univers ! Ces physiciens ont montré théoriquement et expérimentalement en laboratoire que des structures ordonnées composées de ces grains de poussières chargés apparaissent dans des conditions semblables à celles qui règnent dans l’espace. Ces structures ne sont donc pas constituées de molécules organiques et, pourtant, elles possèdent un métabolisme, en fait, elles se « nourrissent » d’électrons et de molécules ionisées, et sont capables de se reproduire identiquement en transmettant leurs caractères acquis. Elles ont donc bien tout ce qui fait un organisme vivant ! Or la probabilité que de telles structures puissent apparaître est incroyablement plus élevée que celle de l’apparition de la vie basée sur le carbone et l’eau. Cela implique qu’il y a de fortes chances que de tels « organismes » existent dans l’espace et y soient même abondants !
Les auteurs de cette découverte datée du mois d’août 2007 proposent d’utiliser des télescopes actuellement en orbite autour de la Terre pour détecter la présence de ces organismes qui devraient théoriquement émettre des signaux reconnaissables dans le spectre infrarouge qui constituent leur signature. Ce nouveau développement va bien au-delà de ce que le programme SETI recherche puisque celui-ci se contente de rechercher des formes de vie basée sur le carbone comme la nôtre.
Notre association, la SOBEPS, a décidé de mettre fin à son existence. Cela veut-il dire que nous pensons qu’il faut abandonner la recherche en ufologie ?
Certainement pas ! Des moyens sont apparus ou se développent qui feront progresser la recherche ufologique de manière décisive dans le futur proche. Des images satellite d’une précision extraordinaire sont et seront mises à la disposition du public sans limitations militaires. « Google Earth » en est un exemple dès maintenant. Cet outil accessible gratuitement à tout propriétaire d’un ordinateur permet de voir en n’importe quel point de la planète des objets de la taille d’un bâtiment ou même d’un camion. Les ovnis décrits dans l’abondante littérature ufologique sont généralement de tailles comparables. Au stade actuel de développement de Google, l’accès gratuit ne concerne que des images anciennes prises à des époques arbitraires. Mais on peut accéder à des images correspondant à des coordonnées géographiques données et à un instant précis moyennant payement. Ce genre de données va se multiplier avec l’envoi de satellites de plus en plus nombreux et précis. On pourra donc tenter de retrouver, mon vieux rêve, un ovni décrit par un témoin dans une zone précise et à un instant correspondant à celui du témoignage !
De plus, les échanges d’information par Internet permettent d’ores et déjà, et permettront encore plus dans le futur, des échanges d’informations et la coordination d’actions concertées telles que des campagnes d’observation.
Alors, est-ce bien le moment de dissoudre la SOBEPS ? La réponse est que sous son ancienne forme, notre association avait été au bout de ses capacités et ce ne fut pas négligeable ! Mais le Phénix renaîtra peut-être de ses cendres sous une forme électronique, qui sait ? En tout cas, si vous voulez le savoir, suivez dans les mois qui viennent ce qui va se passer sur le site Internet de la SOBEPS.
V.N. Tsytovitch, G.E. Morfill, V.E. Fortov, N.G. Gussein-Zade, B.A. Klumov et S.V. Vladimirov, New Journal of Physics, volume 9 (2007), page 263 (accessible gratuitement sur Internet), « From plasma crystals and helical structures towards inorganic living matter ». Ceci est un article assez technique et en anglais.
Des informations plus vulgarisée sur cette découverte peuvent être obtenue sur Google en introduisant les mots-clefs « vie » et « gaz interstellaire » ou en anglais « life » et « interstellar dust ».